samedi 19 mars 2016

Sperrlinie Pyranäenfront et Südwall



Le 11 novembre 1942, en réponse à l’opération Torch, le débarquement Anglo-Américain en Afrique de Nord les Allemands déclanchent l’opération « Anton ». L'armée allemande franchit la ligne de démarcation qui sépare la France occupée de la France dite « libre » depuis l’armistice de 1940. En quelques heures la totalité du territoire métropolitaine est occupé par l’armée Allemande.
Malgré le succès de l’opération, effectuée sans rencontrer d’opposition, l’heure n’est plus aux victoire pour l’armée allemande. La bataille d’El Alamein tourne au fiasco pour l’armée Allemande en Afrique tandis que sur le front de l’est vers Stalingrad, les troupes allemandes sont encerclés par l’armée Russe.
Site des batteries du cap Bear derrière le sémaphore de la marine
Extrémité du cap Bear

Bunker au cap Béar
Afin de se protéger d’un éventuel débarquement sur les côtes méditerranéennes françaises, les allemands vont construire une ligne fortifiée, connue sous le nom de Südwall. Dans la zone des Pyrénées, ils vont édifier quelques batteries d’artillerie, principalement à proximité de Port-Vendres, au Cap Béart ou sur les hauteurs de Collioure.
L’Espagne, dirigée par Franco, n’était pas une alliée sûre pour les Allemands, l’ordre fut aussi donné de construire à la limite frontalière des Pyrénées, de Cerbère à Hendaye une autre ligne fortifiée connue sous le nom de Sperrlinie Pyranäenfront (ligne de front des Pyrénées). Dans la partie Catalane de la chaîne des Pyrénées, on trouve principalement des traces de fortifications légères, au dessus de Cerbère, autour du col du Perthus ou en Cerdagne. Au total, elle compterait une quarantaine de bunkers, principalement des tourelles de char semi enterrées et montées sur des bunker.


 Les batteries du cap Gros contrôlaient l'entrée du port de Port Vendres
Casemate du cap Gros pour canon d'artillerie
  
Autre casemate du cap Gros pour canon d'artillerie

Une des deux casemates sous le fort Carré au dessus de Collioure
 
Le seconde casemate au dessus de Collioure

Tourelle de char surveillant la route de Port-Bou au col des Belitres.
 Détail de la même tourelle. Pour la petite histoire, le canon a été volé il y a quelques années.
 Un autre bunker sans sa tourelle, toujours au col des Belitres
 Un des nombreux bunkers situés sous le fort Bellegarde dans le secteur du col du Perthus destiné à la surveillance de l'Espagne Franquiste.
 L'entrée du même bunker





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