Le 11 novembre 1942, en réponse à
l’opération Torch, le débarquement Anglo-Américain en Afrique de Nord les
Allemands déclanchent l’opération « Anton ». L'armée
allemande franchit la ligne de démarcation qui sépare la France occupée de la
France dite « libre » depuis l’armistice de 1940. En
quelques heures la totalité du territoire métropolitaine est occupé par l’armée
Allemande.
Malgré le succès de l’opération,
effectuée sans rencontrer d’opposition, l’heure n’est plus aux victoire pour
l’armée allemande. La bataille d’El Alamein tourne au fiasco pour l’armée
Allemande en Afrique tandis que sur le front de l’est vers Stalingrad, les
troupes allemandes sont encerclés par l’armée Russe.
Site des batteries du cap Bear derrière le sémaphore de la marine |
Extrémité du cap Bear |
Bunker au cap Béar |
L’Espagne, dirigée par Franco,
n’était pas une alliée sûre pour les Allemands, l’ordre fut aussi donné de
construire à la limite frontalière des Pyrénées, de Cerbère à Hendaye une autre
ligne fortifiée connue sous le nom de Sperrlinie Pyranäenfront (ligne de front
des Pyrénées). Dans la partie Catalane de la chaîne des Pyrénées, on trouve
principalement des traces de fortifications légères, au dessus de Cerbère,
autour du col du Perthus ou en Cerdagne. Au total, elle compterait une
quarantaine de bunkers, principalement des tourelles de char semi enterrées et
montées sur des bunker.
Casemate du cap Gros pour canon d'artillerie
Autre casemate du cap Gros pour canon d'artillerie
Une des deux casemates sous le fort Carré au dessus de Collioure
Le seconde casemate au dessus de Collioure
Tourelle de char surveillant la route de Port-Bou au col des Belitres.
Détail de la même tourelle. Pour la petite histoire, le canon a été volé il y a quelques années. Un autre bunker sans sa tourelle, toujours au col des Belitres
Un des nombreux bunkers situés sous le fort Bellegarde dans le secteur du col du Perthus destiné à la surveillance de l'Espagne Franquiste.
L'entrée du même bunker
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