dimanche 13 septembre 2009

Mines de Bulard



La mine de Bulard est un des sites minier le plus important du Biros dans le Couserans. Elle est sûrement le site industriel le plus extraordinaire des Pyrénées par sa dangerosité et la beauté de son paysage. Découvrir ce site situé à plus de 2300 m dans la face est du la mail de Bulard ne peut laisser indifférent. 
Les recherchent datent de 1859 et la concession de 1893. La mine va être exploitée de 1896 à 1922 par la société des mines de Sentein. C’est la mine la plus haute d’Europe. Elle est  inaccessible en hiver et par conséquent exploitée uniquement du mois d’avril à octobre.
Le filon de plomb et de zinc était si riche que la mine fut baptisée « la Reine des Pyrénées ».
Les logements sont accrochés à un piton rocheux à 2350 m d'altitude et reliés aux plus hautes mines, 150 m plus haut par un périlleux chemin taillé dans la paroi à flanc de montagne. Les conditions de travail étaient très difficiles. Beaucoup de mineurs sont morts sur ce chemin, donnant à la mine le nom de "mangeuse d'hommes.
Le téléphérique mono-câble dit Etcheverry, permettant de descendre le minerai jusqu’à l’usine du Bocard d’Eylie, située 1550 m plus bas et à une distance de 4300 m date de 1901. Son débit était de 5 T/h. La production a atteint 17000 tonnes brutes. Au maximum de son rendement, on y compte jusqu’à 160 ouvriers travaillant sur le site.
La randonnée commence du Bocard d'Eylie. Prendre le GR10 qui monte au col de l'Arech (1802 m).
 Les vestiges du mono-câble sont nombreux
 Vers 1650 m on aperçoit l'échangeur de Bulard
L'échangeur de Bulard vu du dessus 
 Du col, remonter plein nord la crête de mont-Ner jusqu'au tuc des Caganilles.
 Toujours des vestiges du monocable.
 Surgi du passé tel un fantôme, la barraque des mineurs vue du tuc de la Coume de la Lauze.
Juste sous le grand bâtiment en ruine, point d'entrée des mines de Bulard


  La magie du brouillard dans ces sites un peu mystérieux
 La gare de départ du monocable Etcheverry.


Détails du monocable Etcheverry.
La baraque des mineurs vue du chemin des mines.
 La gare de départ du mono-câble Etcheverry et l'entrée de la première galerie.
L"entrée de la première galerie.
 Un wagon a l'abandon depuis 1919. Il y a 100 ans, des hommes, venus d'Ariège mais aussi d'Espagne tout proche travaillaient en ces lieux ... ou se tuaient à la tâche.
On distingue au dessus de l'entrée de la galerie de la mine, le sentier des mines qui grimpe dans la montagne. Passé les premières dizaine de mètres, il devint vite dangereux de s'y aventurer.
De nombreux câbles à l'abandon sont encore accrochés à la paroi de la montagne

La barraque des mineurs vue de la mail de Bulard (2750 m)

1 commentaire:

  1. Bonjour,
    Merci pour cet article avec de superbes photos !
    J'aurais aimé savoir, l'accès à la mine à l'air possible d'après les photos, mais est-ce profond ou la mine est vite obstruée ?
    Merci.
    Maxime

    RépondreSupprimer